Parce que ton corps régule ce que ton esprit ne peut pas contenir. Le mouvement libère la tension et clarifie la pensée. Ce n’est pas un défaut, mais un besoin neurologique. Mieux vaut canaliser ce flux que le réprimer.
Ton attention fonctionne à l’émotion, pas à la logique. Quand une tâche t’inspire, tout ton être s’y concentre. Sinon, ton système d’alerte s’éteint. Le secret, c’est de relier la tâche à un sens personnel, pas juste à une obligation.
Le cerveau TDAH aime l’intensité. Le drame est un raccourci dopaminique : il réveille. Mais il épuise aussi. On peut recréer cette intensité autrement : par le jeu, la surprise, la créativité, la connexion humaine. L’adrénaline n’est pas le seul carburant.
Imaginer, c’est sans risque. Agir, c’est affronter la réalité et le possible échec. Le perfectionnisme TDAH protège souvent l’estime de soi. Mieux vaut commencer imparfait que rêver parfait. L’action, même minime, vaut mille pensées.
Souvent. Beaucoup de TDAH avancent pour ne plus décevoir. Mais la honte est un moteur à court terme : elle use. L’objectif, c’est de passer d’un mode “fuite de l’échec” à un mode “poursuite du sens”. Moins punition, plus direction.
Le regard de l’autre t’aide à exister concrètement. Il te sert de miroir d’action. Apprendre à te donner ce regard bienveillant toi-même, c’est rééduquer ton système de récompense interne. L’autonomie, c’est aussi savoir se féliciter.
Ton corps précède ta conscience. Il traduit l’émotion avant qu’elle soit pensée. Observer ses tensions, ses gestes ou ses postures, c’est lire ton état intérieur. En psychomotricité, le corps est ton premier langage.
Oui. Chaque mouvement est un message du système nerveux. Quand tu mets des mots sur ce que ton corps exprime, l’agitation devient signal utile. Elle ne disparaît pas : elle s’intègre.
Sous stress, ton corps se rétrécit dans sa perception : tu “perds” l’espace. Revenir à ta respiration ou à des points d’appui corporels t’aide à redéployer ton schéma corporel. Le corps stressé cherche à se retrouver.
Défense. Le corps coupe le courant pour ne pas exploser. La fatigue n’est pas un échec, c’est une information. L’écouter, c’est t’éviter de t’effondrer plus tard. Le repos fait partie du soin, pas du renoncement.
Parce que ton cerveau associe calme à vide, donc à danger. Il cherche du rythme pour se sentir vivant. La détente active demande apprentissage : lenteur en mouvement, respiration, musique douce. Se poser, ça se pratique.
Oui, en la considérant comme une énergie à accorder, pas à éteindre. Tu peux transformer ce flux en force créatrice : mouvement, projet, humour, expression. Le contrôle n’est pas la solution ; la conscience, si.