Ton attention fonctionne à l’émotion, pas à la logique. Quand une tâche t’inspire, tout ton être s’y concentre. Sinon, ton système d’alerte s’éteint. Le secret, c’est de relier la tâche à un sens personnel, pas juste à une obligation.
Le cerveau TDAH aime l’intensité. Le drame est un raccourci dopaminique : il réveille. Mais il épuise aussi. On peut recréer cette intensité autrement : par le jeu, la surprise, la créativité, la connexion humaine. L’adrénaline n’est pas le seul carburant.
Imaginer, c’est sans risque. Agir, c’est affronter la réalité et le possible échec. Le perfectionnisme TDAH protège souvent l’estime de soi. Mieux vaut commencer imparfait que rêver parfait. L’action, même minime, vaut mille pensées.
Parce que l’urgence donne un cadre clair et une stimulation forte. C’est ton système dopaminique qui s’éveille. Mais vivre en urgence permanente épuise. Le but, c’est de créer des mini-défis réguliers pour entretenir ce feu sans te brûler.
Oui. L’urgence donne un sentiment de présence immédiate. Le danger, c’est d’en faire ton seul mode de fonctionnement. Cherche des sources d’intensité saines : sport, création, échanges, apprentissage. Exister ne devrait pas rimer avec brûler.
La dopamine retombe dès que le but est atteint : ton cerveau passe déjà à la suite. Apprends à célébrer consciemment : respire, nomme, partage. Savourer, c’est muscler ta stabilité émotionnelle.