La voie du mouvement régulé.
Le judo-motricité n’est pas un sport de compétition, c’est une rencontre entre le corps et la conscience.
Sur le tatami, l’enfant découvre qu’il peut bouger fort sans se perdre, entrer en contact sans s’imposer, tomber sans se faire mal.
Chaque geste devient une occasion de ressentir, d’ajuster, de respirer.
Le judo devient un outil psychomoteur vivant, une manière de transformer l’énergie brute en mouvement maîtrisé.
Bouger pour se connaître, pas pour gagner.
Le judo-motricité aide les enfants et adolescents TDAH à canaliser leur énergie sans la brider.
On y travaille la posture, la coordination, l’équilibre, mais aussi le rapport à l’autre : distance, respect, confiance.
À travers les projections, les chutes, les temps d’arrêt, on apprend à maîtriser la force sans la bloquer, à écouter avant d’agir.
Le corps retrouve son rôle de guide : il montre quand se tendre, quand se relâcher, quand respirer.
Sur le tatami, on se retrouve autrement.
Le judo-motricité est aussi un espace de co-régulation familiale.
En duo, parent et enfant rejouent le lien autrement : sans mots, sans injonctions, juste dans le mouvement partagé.
Ces séances permettent de reconstruire la confiance, d’apprivoiser le contact, et de vivre ensemble l’équilibre entre fermeté et douceur.
Les rires remplacent les tensions, la coopération prend le pas sur le contrôle.
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Le corps devient un terrain de paix intérieure.
Chaque séance se déroule dans un climat calme, sécurisant et bienveillant.
Aucune recherche de performance : chacun avance à son rythme, selon ses sensations.
Les enfants apprennent à écouter leur corps, à reconnaître leurs limites, à s’ancrer avant d’agir.
Peu à peu, les débordements se transforment en présence, la nervosité en puissance tranquille.
(Mots-clés : judo psychomotricité, TDAH enfant, activité corporelle régulation émotionnelle, parent enfant, co-régulation, méthode Slow Zapping.)